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Présentation 

     Une controverse est une contestation sur une question, une polémique autour d’un sujet sensible ou de déclarations qui ne font pas l’unanimité. Ici, nous allons évoquer le déclin des abeilles suite à l’utilisation de pesticides en agriculture, différents acteurs ne partagent pas le même point de vue autour de ce sujet.

     Les abeilles domestiques mellifères sont reconnaissables par leur couleur brune et leurs rayures jaunes, elles mesurent environ 1.5 cm contrairement à la guêpe qui mesure jusqu’à 2.5 cm et qui est reconnaissable par sa taille serrée et ses mandibules imposantes.

     Le frelon et le bourdon quand à eux mesurent jusqu’à 3.5 cm. Le frelon se distingue par sa taille serrée alors que le bourdon est totalement recouvert de poils jaunes et noirs.

     Les colonies d’abeilles sont les seules capables de résister d’une année sur l’autre grâce à leurs réserves en miel conservées dans des alvéoles hexagonales. Elles sont réalisées à base de cire qu’elles produisent elles même via des glandes cirières positionnées sur leur abdomen.

     Au printemps les butineuses sont attirées par le nectar contenu dans les fleurs source d'énergie mais aussi par le pollen source de protéines. Les butineuses récoltent le nectar avec leur longue langue flexible et le stockent dans un organe appelé jabot. Le pollen quant à lui se colle naturellement sur le corps de l’abeille lorsqu’elle butine, elle le rassemble ensuite en pelotes sur ses pattes arrières et ramène le tout dans la ruche.

     Pour retourner à la ruche ou pour se repérer dans l’espace les abeilles ont développé un système de communication spécifique basé sur plusieurs danses différentes, en fonction du message à transmettre. Elles sont capables de donner les directions et distances des lieux où récupérer leur nourriture. Les abeilles communiquent également avec les sons et les odeurs. Elles s'orientent en utilisant les odeurs des fleurs pour la recherche de nourriture et utilisent également les phéromones émises par les ouvrières et la reine, ces phéromones modifient le comportement des abeilles ou même leur physiologie.

 

 

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

     Les abeilles sont très vulnérables à ces insecticides. Nous distinguons plusieurs voies par lesquelles les butineuses vont entrer au contact de ces pesticides :

  • Les pesticides persistent dans les plantes traitées, jusqu’au niveau du nectar et du pollen dont se nourrissent les abeilles

  • Les substances sèches enrobant les graines forment, à l’ouverture des sacs et au cours du semis par des machines pneumatiques, de fines poussières toxiques transportées sur de longues distances, et qui viennent se déposer sur les fleurs et plantes voisines

  • Le phénomène de guttation expose les abeilles via leur eau de boisson : les plantes vont rejeter de la sève chargée de pesticides, qui va perler comme de la rosée sur leurs feuilles ; les abeilles ont l’habitude de venir récupérer cette eau pour les besoins de la ruche.

     En fonction de l’exposition des abeilles aux pesticides, les effets sont différents selon la quantité : on parle d’intoxications aiguës (une forte dose sur un court laps de temps) ou d’intoxications chroniques (de petites doses, mais régulières sur une longue période).

     On évoque aussi des effets sublétaux, les pesticides néonicotinoïdes induiraient une perte du sens de l’orientation des abeilles, qui ne parviendraient pas à retrouver le chemin de leur ruche. D’autres effets sont souvent cités : diminution de la ponte, problèmes de communication, de reconnaissance des odeurs, de mémorisation, etc.

     Les pesticides accusés de contribuer à la disparition des abeilles ne sont pas tous les pesticides en général. Il s’agit seulement d’une certaine gamme de pesticides, en particulier des insecticides. Ils appartiennent plus particulièrement à la classe des néonicotinoïdes et des phénylpyrazolés  apparus au début des années 1990.

   Les néonicotinoïdes sont chimiquement proches de la nicotine, et les phénylpyrazolés copient la molécule active du pyrèthre. Ils agissent au niveau du système nerveux des insectes (neurotoxiques) en les paralysant et les asphyxiant, ce sont des pesticides neurotoxiques systémiques.

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